Coureurs et Clubs de février 1984 à décembre 1989

Un petit où, quand, qui. (novembre 1986). Surtout, celui du milieu.

Je reviens sur Vincent Thorey, quand je mets en ligne, sa victoire dans l'une des plus belle classique amateur et professionnel. Je ne savais pas qu'il était décédé l'année dernière. Je remercie John Ibigoude, qui m'a informé en MP de cette triste nouvelle. Je post l'article de "La Voix du Nord": Dimanche matin, un cycliste – parti la veille de Lambersart –, a été retrouvé mort dans un fossé, sur la route qui relie Bailleul au mont Noir. Il s’agit de Vincent Thorey, ancien vainqueur de Paris-Roubaix amateurs et du Grand Prix de Lillers. À 50 ans, « Tothor » avait un rêve : refaire de la compétition.Le plus pur des hasards a voulu que, début mai, Dominique Lecrocq et Vincent Thorey aillent visiter le Stab, le vélodrome couvert de Roubaix. Cinq jours plus tard, le premier, ancien champion cycliste, décédait à l’âge de 50 ans. Dimanche, c’est une joggeuse qui a retrouvé le corps de Vincent Thorey dans un fossé, faisant encore corps avec son vélo, du côté de Saint-Jans-Cappel. Vincent était parti samedi pour une sortie de plusieurs dizaines de kilomètres dont il était si friand. C’était d’ailleurs ce cyclisme qui fit de lui un champion.
« Tothor », comme le peloton le surnommait, démarra la discipline à l’école du Vélo-club de Roubaix, à l’âge de 8 ans. Parce que son père, débitant de tabacs, déménagea dans la proche banlieue lilloise, il passa ensuite à l’école de cyclisme de l’AS Hellemmes qui révéla également un certain Laurent Desbiens.
Vincent Thorey avait la « caisse », le « moteur », pour faire un bon, un beau coureur. D’ailleurs, revenu au VCR-Verspieren à 18 ans, il courut aux côtés de Frédéric Delcambre, l’actuel directeur sportif de Roubaix-Lille Métropole, et Miguel Sanchez qui eut une courte carrière de coureur professionnel en Espagne. En 1981, Thorey, avec Fred Delcambre, mais aussi Bruno Wojtinek et Dominique Lecrocq, remportait le titre de champion de France juniors de poursuite par équipes, sous la houlette de Christian Davaine.
Mais c’est sur la route que le grand « Tothor » a obtenu ses plus beaux bouquets. Une épreuve lui convenait à merveille : le Paris-Roubaix qu’il acheva à la quatrième place chez les amateurs, en 1983, sous le maillot de Verspieren, puis en 1984 sous le paletot du Bataillon de Joinville. Troisième encore en 1985 avec le VCR, il décrochait enfin le Graal en 1986… sous les couleurs du Cyclo-club de Wasquehal que dirigeait l’ineffable Guy Mollet, mais au grand dam de Jean-Claude Vallaeys, le secrétaire général du club roubaisien qui rêvait de voir l’un des siens triompher dans la plus belle des classiques amateurs…
Refaire de la compétition
Thorey accrochait encore le Grand Prix de Lillers à son palmarès (1986), alors qu’il était entraîné par Serge Speelers et Dominique Dierickx. En 1987, il finissait encore cinquième de Paris-Roubaix amateurs. Des gros problèmes lombaires avaient ensuite raison du champion qu’il était. Une opération aux deux artères iliaques mettait fin à une belle, mais trop courte carrière.
Vincent Thorey vivait à Lambersart, il était jardinier à la ville de Lille. Marié à Emmanuelle, il avait deux garçons (Yvan, 14 ans, et Axel, 16 ans). Depuis quelque temps, il s’était ainsi remis au vélo. « Refaire de la compétition, dit Daniel Verbrackel, l’un de ses nombreux amis, secrétaire général de Roubaix Lille-Métropole, était un de ses délires. » « Tothor » n’est ainsi jamais revenu de cette dernière sortie. La thèse du malaise est évoquée. Vincent Thorey aurait ensuite chuté, provoquant le coup du lapin. Mais une autopsie sera pratiquée.
À sa famille, La Voix du Nord présente ses plus sincères condoléances.

Salut Pascal, merci de venir faire un tour dans c'était hier. Occupé comme tu l'es en ce moment.  J'espère que tu apprécies, les résultats des filles, des années fin 70, un peu vite oubliées

Pascal Badin un coureur qui a fait, les beaux jours de L'AS.Enghien La Barre, un grand club du Val d'Ose.

Gilles marchera "Talmant bien, qu'il en gagnera d'autres, belles courses.

L'ancien coureur cycliste Jean-Pierre Godart est décédé hier, 6 Décembre 2005. Formé au CO Pontlieue du Mans, il fréquenta les clubs de l'ACBB, Mantes, Monnaie et Niort. Il compte plus de 150 victoires à son palmarès. Il était un des plus redoutables sprinter des ex 1ère catégories.
Il est le seul coureur amateur francais à avoir été champion régional dans trois régions différentes: Pays de Loire, Poitou-Charente et île de France. Voir le post page 8.
Le coureur sarthois s'était reconvertit de belle maniére puisqu'il exploitait le magasin Véloland du Mans avec son associé et ami Laurent Brochard. Article paru danc "CyclisMAG" Merci JL-G, pour l'info.

tsfontenay a écrit:

Cochise a écrit:Un petit où, quand, qui. (novembre 1986).                Surtout, celui du milieu.

Rendons à Benoit (tsfontenay). La bonne réponse, que j'avais accordé à Pascal. Mille excuses.

Ci certain sur le forum, se souviennent de leur participation, et peuvent témoigner, ce serait sympa.

Cochise a écrit:  Ci certain sur le forum, se souviennent de leur participation, et peuvent témoigner, ce serait sympa.

Oui, j'y étais... Tout est dans l'article de Noël Nilly, "notre" reporter de l'époque...
Je me rappelle, qu'après effectivement une erreur de parcours, nous sommes arrivés "plein gaz" sur une route qui n'en avait que le nom tant il y avait de nids de poules... J'étais devant et tout content de l'être mais je me demandais quand même comment on allait sortir de ce truc... J'ai commencé par sauter un trou puis deux, mes qualités de crossman aidant, mais vint un troisième trop rapproché que je n'ai pu éviter, j'ai crevé des 2 roues, aplati mes deux jantes et "plié" mon cintre des deux cotés tellement le choc avait été violent ! Je m'arrête, lève la main, mais personne puisque le peloton était déjà arrêté 20 s derrière à demander des roues.... Nous sommes allés nous changer à la mairie de Bois d'Arcy, le "père Pezard" était furieux, de l'organisation et de l'état des vélos, et nous, coureurs,  bien dépités de n'avoir pu courir. Tout en se changeant j'ai eu l'idée lumineuse de dire à mon meilleurs copain de l'époque : dis donc " il y Crouy cet aprèm ?? Aller, on passe à la maison tenue propre et sèche et en avant pour l'Aisne... Le week end était sauf...